ÊTRE HUMAIN, CONNAIS-TOI TOI-MÊME!

Découvre-toi
et maîtrise-toi, tu maîtriseras ta destinée.
La quête suprême est LA PLEINE RÉALISATION DE SOI.
Être soi-même, croire en soi même!a
"Être ou ne pas Être. C'est ça la question" !
Apprenons à cultiver la joie et l'amour de soi pour
l'intérêt de tous
Outils et recettes
pratiques de réalisation de soi pour une vie meilleure


Ce Blog était mon éléphant! Maintenant, suis-je devenu un papillon?



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samedi 9 octobre 2010

Comment vivre ses émotions et bien les gérer ?


C'est la question-clé, la question principale de l'intelligence émotionnelle. Certains se sont eux-mêmes coupés de leurs émotions au point que leur question devient : comment entrer en contact avec mes émotions ?!
Ce n'est pas drôle lorsqu'on n’est plus capable de vivre pleinement ses émotions même les plus positives. On dirait qu’elles grattent en surface ! Le concerné est absent ailleurs, probablement dans sa tête.
Or, la loi de la vie nous dit : ce sur quoi tu concentres ton attention tu l'amplifies, tu l’attires ou tu le deviens. Il s'agit donc de gérer et contrôler son attention et de savoir au moins la braquer sur le côté positif des choses ici maintenant, ou encore sur ce qu'on désire vraiment vivre et non pas sur ce qui nous frustre.

Être humain sache que tu es maître de tes sentiments et de tes pensées, autant que tu es maître de tes gestes et paroles. Tu commande et choisis consciemment ou inconsciemment ce que tu expérimente.
Mais quel niveau de maîtrise ? Suis-je le seul maître à bord ? Il y a bien l’ego, il y a le milieu... Etc.
C'est vrai qu'il y a tout cela et, à l'expérience on peut remarquer qu'il est des fois (ou souvent) plus facile de penser négatifs et de s'emmerder, que de penser positif et provoquer la joie !
C'est vrai qu’en pensant positif et en amplifiant les bonnes images on commence à se sentir bien. Mais vite avant d'aller plus loin, du négatifs émerge : ‘ oui mais…, par contre…’ Et l'on se trouve en train de développer l’antithèse et son schéma négatif envoûtant ! Le tourbillon de ce qu’on mijote, fascine. Cela va sans se rendre compte qu’on vient d'étouffer dans l'œuf, les premières pulsions de joie. On a carrément avorté le bien au profit du mal. C’est le cas des gens surmenés.

Mais pire encore si on a déjà un ras-le-bol de la spirale négative et des émotions noires, automatiquement on ferme vite la trappe par peur et par refoulement. On est déjà rendu typiquement blasé, coupé de ses émotions, bonnes ou mauvaises.
C'est le syndrome de l'intellectualisme et de l’addiction au cerveau gauche qui est foncièrement analytique dualiste et ne comprend une chose qu'en examinant son contraire. Le comble c'est que ce tyran mental se permet de tout juger et trancher les questions en autocrate, seul maître à bord ! Il ne laisse que peu de place au cerveau droit et aucune place au coeur et au centre d'intelligence émotionnelle (Le plexus). Inconsciemment on a développé l'état de fuite face à la douleur émotionnelle et à l'intensité des sentiments. C’est devenu un réflexe.

Par ailleurs nous sommes tous au fait que l'ego ne tire pouvoir que des résidus négatifs du passé. Le passé qu'on n’a pas pardonné et les dossiers qui réclament revanche ainsi que les archives de comptes à régler !
Alors la solution indubitable consiste à vider le réservoir de toutes ses énergies toxiques qui viennent démagnétiser nos forces positives. Mais comment parvenir à vider tout ce goudron gluant de douleur, de peine, de comptes à régler et de droit à récupérer ?
Ce n'est certainement pas dans cet état de fuite, ni dans le refuge du mental menteur.
Il faut régulièrement faire face, accepter pardonner et laisser aller. Next !
La sagesse dit : Vide tu sera rempli, lâche prise tu sera soutenu, pardonne et tu seras guéri.
Il n'y a pas pire prisonnier à vie que le garde-chiourme. Tous les prisonniers quitteront un jour leurs cellules, quant à lui, il restera à vie, prisonnier du métier de la garde, de la peur et de la suspicion.

Alors plus précisément, que faire ?
1) Décide de ne plus fuir tes émotions mais plutôt leur faire face avec un niveau de conscience plus élevé prêts à les réinterpréter autrement.
2) Décide d'acheter la paix intérieure à tout prix en pardonnant sans condition même ce qui paraît impardonnable.
Un choix facile à dire : ‘Décide’ ! Mais comment le faire ? C’est une autre paire de manches.
La sagesse te donnera alors deux outils de travail :
1) Comprendre que ce sont tes réactions aux circonstances et à ce qu’on t’a dit, ainsi que tes interprétations personnelles qui te font le plus mal et de plus en plus. Ce ne sont pas les faits eux-mêmes tels qu'ils sont en réalité.
2) Comprendre que toutes les apparences sont trompeuses et que toutes les perceptions menteuses et que rien ne te fait vraiment mal s'il n'est pas exagérément interprété contre nature loin de la réalité.
Cherche donc l'entière vérité objective. Entièrement reconnue, la vérité ne fait mal à personne. Elle est même source de paix, et une porte de nouveaux choix.

Alors, sachant que ce sont les pensées mal fondées et les images négatives exagérées qui provoquent les émotions négatives, je guetterais le moment propice pour leur faire face.
Pour être efficace, je ne commencerai pas par l'émotion la plus douloureuse parmi celles qui m'habitent, ni par les plus vieilles, sachant que la mémoire est myope.
Le truc est de saisir le moment où je me sens mal ou trop fatigué sans raison évidente pour me payer 15 à 20 minutes d'introspection.

C..f.) : Ce que je viens de vivre n'est peut-être qu'une goutte de trop qui a fait déborder le vase. Si j'étais dans ma joie je ne serais pas autant fatigué écrasé. Je sais que lorsque la joie et là, la fatigue disparaît.
Qu'est-ce que ça me rappelle cet état de fatigue ou de lassitude ? J'ai sûrement senti pire que cela auparavant. Un peu de silence et d'écoute, un souvenir immerge en mémoire par association et viendra répondre à la question. Oui j'ai tel souvenir semblable et bien pire.
Procédez alors diligemment, au fur et à mesure :
1) Essayer de se rappeler les circonstances et reproduire un peu l'émotion négative sans en avoir peur.
2) Se dire : je me suis senti comme ça parce que j'ai compris telle chose ou telle raison … Je me rends alors vite compte que partant de ce que j'ai compris, je peux penser et amplifier à l'infini ma frustration, ma tristesse, ma douleur et cela devient de plus en plus difficile à digérer ou à pardonner. Mais je me rends compte aussi, que si je n'avais pas compris ce que j'avais compris, je n'en serais pas arrivé là.
Mais comment m'en sortir maintenant ?
3) Se poser la question : qu'est-ce que je n'ai pas compris ? Quelle est mon erreur de perception ou d'interprétation ou les deux ?
Il est facile de trouver l'erreur en émettant des hypothèses parfaitement opposées à ce que j'avais compris au départ.
Mais des hypothèses comme quoi ?
4) _ Peut-être que l'agressivité est un mécanisme de défense ! Peut-être lui avais-je fait trop peur ! Cherche, tu trouves.
_ Peut-être que cette personne se sentait jugée classée sans appel. Peut-être qu'elle se sentait coupable et qu’elle fait appel au pardon. Elle souhaitait attirer pitié en me faisant sentir combien mal, elle se sentait.
_ Peut-être se sent-elle négligée ou qu’elle a peur d'être abandonnée. Elle cherche peut-être un peu plus d’attention.
_ Peut-être manque-t-elle d'amour de soi et qu’elle fait appel à mon amour : ‘’ au secours ! Aime moi un peu, bon sang ‘’!!
_ Peut-être que sans me rendre compte, j'ai été injuste envers elle auparavant ! Veut-elles me faire sentir combien c'était dur, tout simplement ? Le non verbal en dit long !
_ Peut-être était-ce une dette karmique et que son ego ou le mien réclamait vengeance !
_ Peut-être qu'elle n'est pas un homme, ou qu'elle n'est pas bélier ni capricorne comme moi !
Pour toutes ces raisons plausibles et envisageables, je choisis de pardonner et de me pardonner mon incompréhension. Je donne ça à l’esprit de vérité et je laisse sa place au positif. À l'évidence, je vois le bout du tunnel. Je commence à virer ‘rose’ en retour à l'amour ou du moins à la paix.
Non ce n'est pas de la poésie, ni de l’utopie ! Fait l’expérience de tout réinterpréter objectivement, tu verras même de quoi dire merci à la personne qui t’avait froissé par le passé. Ainsi tu sentiras de l'amour pour elle. Même si tu ne le sentiras pas vivement, tu vivras d’heureuses rencontres oniriques avec elle. (Dans le rêve)
Tu seras surpris d'un coup de fil, d’un courriel ou d'une lettre qui prouvera que le courant positif et bien passé entre vous deux et la vibration a totalement changée.