ÊTRE HUMAIN, CONNAIS-TOI TOI-MÊME!

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et maîtrise-toi, tu maîtriseras ta destinée.
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mardi 26 août 2014

NOUVELLES PERSPECTIVES /MISSION MARKETING DES RESSOURCES HUMAINES

Pour prendre sa place légitime au niveau du comité de direction et jouer son rôle stratégique dans l'avenir de l'entreprise, la direction des ressources humaines doit accomplir pleinement sa mission de marketing RH !Le terme est peu usité, mais attirer et fidéliser des gens intéressants est en soi l’esprit même du marketing. Pour commencer, il faudra réussir à vendre la perspective du message suivant à la haute direction.

Tous les départements de l’organisation et tout spécialement la DRH doivent en premier lieu considérer les employés comme des clients internes qui nous rapportent de l’argent avec leurs contributions. Il est question de considérer les employés comme des Abonnés Satisfaits qui achètent continuellement les valeurs de l'organisation mises de l'avant et se traduisant par la qualité de vie au travail, la reconnaissance, les chances réelles d'avancement et de développement de compétences en plus de la rémunération et des avantages sociaux. La DRH doit par conséquent tout faire pour fidéliser ces clients internes et éviter qu'ils aillent s'abonner ailleurs chez un autre employeur. Ce n'est toutefois possible qu’en leur offrant continuellement des avantages concurrentiels tangibles et en leur prouvant que nos promesses sont crédibles. Il s’agit donc d’une double mission. Non seulement une mission de production de valeur ajoutée et d’avantages concurrentiels mais aussi une mission de marketing RH à l’interne comme à l’externe. En cela réside l’essence même de la gestion stratégique des ressources humaines.

Les temps ont changé et il faudra mettre sa pendule à l'heure. Ceci est surtout évident avec la génération Y essentiellement constituée de citoyens à la quête de sens et de valeurs réelles chez l'employeur. Aussitôt qu'on détecte du tape-à-l’œil, du maquillage et des manœuvres manipulatoires déguisées, on commence déjà à chercher ailleurs si l'on ne quitte pas les lieux tout de suite ! Avec cette génération d’intrépides et avertis, l’engagement est très conditionnel et la fidélité doit être largement méritée. Ce ne sont pas des gens difficiles. Leurs preuves sont faites avec les organisations d’avant-garde. Nul doute en question sur leurs mérites.

Voyez-vous ? Il faut parler au monde le langage de son temps. Car les valeurs tant prisées à l'école et soigneusement développées en termes d'engagement sociétal et en termes d'équité de solidarité, d’amour et de respect mutuel doivent trouver résonance dans leur milieu de travail. Autrement, ils sont prêts à débarquer et vite, sans pitié aucune des employeurs prétentieux et sans engagement réel derrière leurs politiques.

Il faut donc considérer les valeurs et les promesses de l'entreprise comme un produit de qualité concurrentielle à vendre à ses clients internes et à commercialiser sur le marché du travail afin d’attirer de nouveaux ‘’abonnés’’ talentueux et intéressants. Il s'agit là de tout un changement de paradigme qu'il faudra intégrer dans la mentalité des gestionnaires des ressources humaines pour commencer.

Il faut qu'ils jouent pleinement leur rôle de marketing, de coaching, d'animation et mobilisation, mais aussi d'accompagnement et de soutien pour faire de la culture de l'entreprise un creuset de valeurs concurrentielles tangibles partagées par tous. Pour ce faire, il faudra évidemment jouer parfaitement le rôle d'interface bidirectionnelle entre la haute direction et les collaborateurs. Les exigences à la base fidèlement transmises amèneront la haute direction à investir autant dans le marketing des valeurs que dans le marketing des produits et services. Lorsque la haute direction consent à doter la DRH du minimum nécessaire pour honorer ses promesses et ses engagements de QVT et consent à renoncer à toute stratégie de tape à l’œil ou de slogans vides, on parviendra non seulement à fidéliser les meilleurs clients internes, mais aussi à attirer suffisamment ‘’d'abonnés’’ talentueux sur le marché du travail.

Lorsque les avantages socioprofessionnels et matériels pour l’employé deviennent une fierté essentielle de l’organisation et le cachet de son image de marque, le niveau d’engagement et le rendement élevé du capital-compétence payeront largement la note. On n’aura plus à combattre les intérêts immédiats de ces gens intelligents et si informés et qu’on a judicieusement sélectionnés, qualifiés et développés. La raison du plus fort n’est plus toujours la meilleure, sauf pour le court terme. Le syndicalisme sera également hors capacité de nuire à une organisation honnête qui va de l’avant.

Ne voyez-vous pas que le monde est actuellement plus idéaliste et beaucoup moins matérialiste qu'on le pensait ?À coup sûr, le capital-confiance viendra consolider le capital-compétence d’une organisation qui roule et surfe sur les aléas du marché.

Il s’agit d’un processus d’amélioration continue. Il faudra continuellement vendre à ses clients internes autant les valeurs traditionnelles de base que les ‘’cutting-edge values’’ en vogue dans l’organisation ‘futuriste’ du millénium. Pourquoi pas le leadership positif, le management personnalisé, l’évaluation positive continue, le coaching mutuel à tous les niveaux, le coaching inverse et même le plaisir au travail ?Au lieu de résister au changement et se méfier de ces concepts et paradigmes émergents, il faut les considérer au même titre que les nouveaux softwares et cutting-edge-technology qui commencent à marquer la différence dans la vie de l’entreprise du 21ème siècle.

Si vous n’achetez pas ces nouveaux ‘logiciels’ et stratégies de marketing RH, vous êtes probablement en train de scier la branche sur laquelle vous êtes assis. C’est surtout vrai pour les organisations opérant dans les pays occidentaux, bientôt elles n’auront plus une part de marché significative. Il s’agit là, à l’évidence, des ingrédients d’un nouvel art de vivre ensemble pour grandir ensemble. Actuellement même les valeurs artistiques, ludiques et spirituelles doivent trouver leur place dans la vie de l’entreprise qui est de plus en plus considérée comme un milieu de vie sociale et de compétition joyeuse vers l’excellence. C’est toute une pédagogie, tout un marketing et toute une entreprise dans l’entreprise. Jean Marc Chaput, nous dit : «Vivre c’est ‘’vendre’’».

Auteur et libre penseur : Mustapha Sofia