ÊTRE HUMAIN, CONNAIS-TOI TOI-MÊME!

Découvre-toi
et maîtrise-toi, tu maîtriseras ta destinée.
La quête suprême est LA PLEINE RÉALISATION DE SOI.
Être soi-même, croire en soi même!a
"Être ou ne pas Être. C'est ça la question" !
Apprenons à cultiver la joie et l'amour de soi pour
l'intérêt de tous
Outils et recettes
pratiques de réalisation de soi pour une vie meilleure


Ce Blog était mon éléphant! Maintenant, suis-je devenu un papillon?



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Philosophie/Science






RENONCEMENT AU DOGMATISME ET REJET DU RÉDUCTIONNISME

Religieux et scientifiques se partagent le lot

(Ceci est le Chapitre 2 de mon 5ème livre /Trilogie de sagesse)

Sans polémique et sans implication émotionnelle, toute critique peut-être constructive. Elle n’est cependant entièrement constructive que si elle offre de meilleures options. Par principe, de la confrontation jaillit la lumière, pourvu que cette confrontation offre un nouveau terrain d’entente ou des pistes de réconciliation. J’espère que tout au long des chapitres qui viennent, pouvoir rester assez fidèle à ces principes élémentaires, pour donner l’exemple. Au fond de moi-même, je ne m’oppose qu’à la fausseté sophiste autant chez les religieux que chez les ‘scientistes’, autant chez les politiciens que chez les commerçants et spéculateurs. Pour effectuer ce renoncement au dogmatisme et ce rejet systématique du réductionnisme de quelque ordre qu’il soit, il s’agit d’effectuer un triple renoncement : renoncement à soi-même, à la science partisane et à la religion fanatique. S’identifiant automatiquement à son idéologie, pour un être humain le renoncement à soi-même commence au moins par le renoncement à son idéologie. Cela fait partie du principe ‘’se libérer du connu’’. Bien que traditionnellement ces deux domaines de la science et de la religion sont considérés opposés ou antagonistes, la grande sagesse engagée les voit sous le même angle et les met donc dans le même sac du réductionnisme fanatique. Parce que, du pareil au même, la science est devenue une ’religion séculaire’, une sorte de substitut présentant les mêmes caractéristiques dogmatiques ou du moins très semblables. Sans liberté d’esprit et de questionnement fondamental, il n’y a vraiment pas grande différence. Ceci dit, je mettrais d’office sous la même bannière, le rationalisme cartésien, le matérialisme dialectique, ainsi que le réductionnisme scientifique, car le phénomène religieux touche les intellos fanatiques au même titre qu’il touche les hommes et femmes ordinaires de la rue passante. Certains ont développé l’esprit critique au point de devenir athées mais ne sont pas allé au-delà. Ils se sont vite réfugiés dans un autre dogmatisme au lieu de continuer leur quête de liberté créatrice. Ils se targuer de scientisme au lieu de se libérer encore une fois du connu. LA SAGESSE ENGAGÉE ABSOUT LA DUALITÉ SÉPARATISTE ENTRE SCIENCE ET PHILOSOPHIE _ Avant de te lancer dans cette aventure et bien que je me contenterais personnellement de ta crédibilité et de la pertinence de tes pensées originales, le lecteur scientifique exigerai avant tout, une certaine légitimité, voir une autorité en la matière. _ Bien que l’habit ne fait pas le moine, un petit extrait de ma biographie en tant qu’ingénieur industriel formé enBelgique, adoucirait bien les pentes et arrondirait peut-être les angles de perception. Il n’en dit pas long ; car le diplôme en soi n’est qu’un point de repère, mais une trentaine d’années de recherches personnelles couronnées de nombreux changements radicaux dans ma conception de la science, valent plus qu’un diplôme. Je crois. Toutefois, le ‘gros lot’, je l’ai obtenu en sortant de ‘la caverne de Platon’ et je l’ai vécu à maintes reprises en m’exposant à la ‘révélation’ ! J’ai réussi, parce que je suis resté humble, sans jamais lâcher ma quête et je n’ai jamais accepté de dissocier totalement la philosophie de la science. Bref, je renvois le lecteur sceptique à passer tout de suite en diagonale cet extrait de ma biographie exposée en annexe, s’il y tient. Ce n’est là qu’une perspective pour me situer un peu, égal à moi-même, vis-à-vis du lecteur. D’autre part, à mon sens, un être indépendant, chercheur authentique de vérité et en quête de la plus grande liberté, ne peut jamais être partisan sectaire ou exclusif. Il n’entre point dans ces considérations séparatistes conflictuelles, toujours à la mode en tout temps et lieu au cours de l’histoire humaine. Si l’on ne veut pas d’œillères, ni d’aucune casquette contre une autre, on ne doit même pas croire à la blague de la séparation, source de toute confusion et conflit, source de jeux de manipulations obscurantistes aussi. Fondamentalement, l’être humain est chercheur de vérité, pourquoi? Pour plus de liberté et d’accomplissement. Chercheur de lumière pour échapper aux pièges de l’ignorance, de l’obscurité et de la confusion qui l’empêchent de créer et de manifester librement les vœux et les désirs de son cœur. Naturellement, il se réjouit dans l’émerveillement du savoir, pour déjouer les fraudes et élargir son champ de conscience, de liberté et de puissance. Personne ne veut être encagé dans l’ignorance et l’impuissance devant des limitations frauduleuses et simplement illusoires ou imaginaires. Quel est le ‘poisson’ qui ne voudrait pas sortir de son aquarium imaginaire, pour profiter de toute la largeur du lac ou de l’océan? Au départ le champ d’investigation était sans limite ni séparation, parce que l’être humain multidimensionnel est un tout, concerné par tout, à tout bout de champ. Il ne veut sacrifier aucun degré de sa liberté multidimensionnelle recherchée. Il n’y avait aucune frontière entre philosophie et science. La philosophie a toujours été la mère des sciences et l’esprit même de toute recherche fondamentale. Qui peut le plus peut le moins. Pourquoi admettre encore de nos jours ces séparations artificielles et ces conflits de pouvoir de jadis ; ces conflits qui ont été à l’origine, de simples conflits de générations en réalité? Le savoir n’admet pas de limites ni de frontières et l’esprit de vérité respecte fondamentalement, autant la logique que l’expérience empirique. Retirez la logique ou l’expérience empirique à la science ou à la philosophie, il n’en restera plus rien de valeur. Je dirais Non, à la blague de la séparation: car la science ne peut se passer ni de la logique mathématique indubitable ni de l’humilité devant les faits objectifs observables, procurés par l’expérience empirique. Autant, la philosophie ne peut se passer de l’expérience des faits observables formant la source même de tout questionnement honnête, ni de la rigueur mathématique de la rationalité formelle. On ne peut non plus admettre une frontière réelle entre les domaines d’investigation de l’une et de l’autre. Le réductionnisme qui veut trancher la frontière entre les deux, n’est en réalité qu’une tendance obscurantiste, pour garder la main mise sur la science et la gérer comme une vache à traire, loin de la liberté fougueuse de l’esprit philosophique. Les commerçants de la science et de la haute technologie veulent des moutons et des vaches dociles et maniables, pas des chevaux sauvages ou des aigles. Personne n’ignore que le philosophe sait trop parler et vit de principes inaliénables, le technicien sait rarement bien s’exprimer et trop souvent naïf et pragmatique. Au fond, la séparation entre scientifiques et philosophes, c’est tout à fait le jeu classique ‘diviser pour régner’, et au cas échéant, saboter carrément la recherche fondamentale et ridiculiser unilatéralement toute rigueur logique qui pointe le côté transcendantal de la vie. Tout ce qui est d’ordre métaphysique ou transcendantal relève de la ‘folie’ pour les moutons et leurs maîtres (Cf. sortir de la caverne de Platon). Je soutiens d’abord, qu’on ne peut, impunément marginaliser la philosophie, tout en s’appropriant financièrement la science. Je soutiens ensuite que c’est une fraude historique de séparatisme mercantile, qui oppose la science à la philosophie. Dans la réalité pragmatique, rien n’empêche de définir conventionnellement différentes casquettes pour un jeu de rôle, de prédominance prédéfinie et de spécialiser les acteurs sur les vastes champs d’investigation. Je n’en disconviens pas. C’est nécessaire dans toute communication officielle qui se respecte. Néanmoins, sans exclusion tendancieuse, ça ne doit être qu’une règle de jeu, sans devenir un tabou ni un sacrilège. Le vrai chercheur scientifique ne peut se passer d’aucun enchaînement logique de questionnement intégral, même d’ordre philosophique ou métaphysique sur ce qu’il observe à la frontière du savoir démontrable. Et un vrai philosophe ne peut se passer des faits objectifs observables et mesurables dans les rapports scientifiques, s’il ne veut pas devenir un sophiste ou un membre stérile en marge de la société. Il ne faut pas être nécessairement un grand mathématicien pour faire le pont entre les deux. La hauteur de vue s’impose pour faire de tout le champ de la science et de toutes ses données empiriques, le domaine de prédilection de toute activité philosophique pragmatique vivante. Peut-on reconnaître que la science est la fille de la philosophie, tout comme la philosophie est l’enfant de la nature humaine multidimensionnelle? Elles sont en réalité les deux facettes d’une même réalité : l’Amour du Savoir. Mon message à celui qui est prêt à le saisir au sens large du terme, est que la philosophie est essentiellement objective et incontournable parce qu’elle adhère à la réalité du terrain, alors que la science est essentiellement idéaliste et mathématique, parce qu’elle tient à interpréter les phénomènes pour exploiter leurs mécanismes au service de la vie. Sans cela la philosophie n’est que sophisme et la science n’est que charlatanisme ou empirisme divinatoire, pour ne pas dire tâtonnement d’aveugles. Je rêve d’avoir un jour le corps de recherche scientifique recruter les philosophes matheux les plus fous et les plus libres d’esprit, qui n’hésitent devant rien et n’acceptent aucune œillère ni aucune gestion mercantile de leurs recherches. Ce sera bien possible, aussitôt que l’État de droit se charge de financer la recherche et interdit la manipulation mercantile des cerveaux de recherche. On examinera ci-après l’origine historique de ce clivage stérile absurde et de ces séquelles de la maladie du conflit de générations. C’est une épidémie devenue séculaire causée par le virus du fanatisme religieux, qui condamne le matérialisme scientifique. Je me contente ici de souligner que le matérialisme scientifique n’est qu’un réalisme méthodique, qui n’a rien à voir avec le matérialisme mercantile bête et discipliné, ni avec le tâtonnement d’un bâton d’aveugle d’ailleurs. Si la science se déclare ouvertement amorale, ce n’est qu’un gage d’humilité et d’ouverture, car elle rejette viscéralement toute présomption immorale. Il n’y a fondamentalement rien de plus moral, intègre et objectif que l’esprit de la science, mais son domaine d’investigation est essentiellement amoral. Mais jamais immoral ! Je ne parle pas de ce qu’il reste de l’esprit scientifique en dehors des vanités mercantiles contemporaines. Hélas, il n’en reste pas grand-chose, ou presque! Mais encore faut-il, que les scientifiques se passent de toute autre casquette, ou du moins le déclarer ouvertement, aussitôt qu’ils commencent à parler à titre d’individus en dehors de leur périmètre d’autorité officielle. Actuellement, je parle à titre de philosophe, par exemple. Je n’ai que le méthodisme scientifique à l’appui. Mes conclusions ne relèvent donc pas des sciences exactes. Un scientifique en recherche fondamentale est essentiellement un philosophe pragmatique, amoral, réaliste et très intéressé pour l’intérêt commun. _ Quelle est donc la frontière plausible entre le vrai philosophe pragmatique et le vrai scientifique en recherche fondamentale? _ La lumière de la vérité dissipe toute pénombre frontalière discriminatoire. Toute recherche libre, indépendante et sans œillère, embrasse intégralement tout le savoir autant physique que métaphysique et elle ne se fait pas de bornes. Elle s’inspire de tout. La science demeure essentiellement matérialiste de méthodes, idéalistes de principe (math) pour s’exprimer honnêtement sur ce qui est physiquement tangible et mesurable. Tandis que la philosophie demeure essentiellement idéaliste de méthode, mais tout à fait réaliste ou ‘’matérialiste’’ de principe pour s’exprimer honnêtement sur ce qui est métaphysiquement actif, pertinent, logique et compréhensible. Malgré qu’on ait longtemps laissé pour compte la philosophie dans le panier de la religion, ce sont bien les philosophes pragmatiques qui ont circonscrit et jalonné le champ épistémologique de l’esprit scientifique moderne. Ils ont d’autre part élargit l’activité de recherche scientifique, pour embrasser l’aspect multidimensionnel dans la phénoménologie humaine. Ils ont justifié par-là, leur raison d’être et leur mission de conciliateurs, pour fusionner ces deux aspects de la recherche humaine, du savoir et de la liberté. Il faut reconnaître à César ce qui revient à César. N’est-il pas louable de rendre grâce à ces pionniers de la science et de la philosophie moderne, d’avoir courageusement jeté les ponts nécessaires, même s’ils s’étaient quelquefois enfargés dans des considérations morales, théologiques ou politiques? N’ont-ils pas fait la différence quand même, pour mériter tout le salaire de leurs labeurs? Si par loyauté, gratitude ou intégrité on veut bien honorer leur perspicacité et leur vision juste, ils mettront rapidement les scientifiques matérialistes sur de grandes pistes d’exploration, d’expérimentation et de démonstrations fructueuses. En voici un exemple. Les scientifiques matérialistes croient volontiers que tout est vibratoire (je parle de vibrations de tout ordre, autant mécanique qu’électromagnétique…) s’ils admettent aussi que les pensées sont des choses qui ont des fréquences ou des couleurs vibratoires, et s’ils ne se contentent pas de mesurer les ondes cérébrales par contact physique, mais veulent bien poursuivre leur propagation sans fil, on sera bientôt surpris des bonnes trouvailles! J’en suis certain. Imaginez des antennes, des relais et des amplis spéciaux pour ces propagations !Par principe de cohérence, celui qui croit fermement que tout est physique et que tout le phénomène vie qu’on observe, fait partie intégrante de ce monde physique plus ou moins subtil, il doit alors soutenir que l’amour, la peur, la joie, la colère, ne sont pas des phénomènes physiques vibratoires inexplorables. Cette intégrité impartiale lui ouvre alors de nouvelles portes. Il commencera à se demander sérieusement : quelle est la couleur vibratoire de l’amour, de la peur, de la haine, de la colère, de l’obstination, de la volonté, de la déception, de la culpabilité, de la honte, de la timidité, de la tristesse ?… etc. La plupart de ces binômes ‘pensées émotions’ sont d’ordre électromagnétique ‘éthérique’ et se propagent physiquement pour affecter l’entourage à courte ou longue distance. Cela fait partie de la phénoménologie expérimentale, qui affecte physiquement le corps vivant, autant que l’appareil d’investigation approprié. Quand allez-vous commencer à détecter, mesurer et identifier ce genre de phénomènes, ne serait-ce que pour limiter leurs effets sur l’environnement psychosocial ? (Dans mon labo, la psychométrie et l’électronique de transmission du signal font ménage). Je peux vous dire que certaines vibrations et émissions émotionnelles sont même si intenses qu’elles se propagent comme un feu qui embrase l’entourage ! Pensez aux paniques, hystéries et psychoses collectives. C’est littéralement ‘un feu’ plus subtil et plus ou moins directement destructeur. Le feu de l’amour et de la compassion est plutôt constructeur, alors que le feu de la colère et de la peur laisse ses traces vibratoires longtemps sur les lieux de l’événement. L’endroit d’un meurtre demeure physiquement chargé de ces vibrations mesurables et sa contamination persiste très longtemps après le crime. Tout le monde en passant par les lieux ressent quelque chose d’affreux mais indicible, sans être au courant de rien. Donc la ‘machine humaine’ est déjà munie d’un instrument de détection et peut-être même de mesure et d’interprétation du phénomène ! C’est là une piste pour s’inspirer de cet instrument biologique et le dupliquer physiquement pour servir plus tard, parmi les moyens efficaces de décontamination des lieux. Il y a lieu de toute une technologie à développer, ces jours-ci. C’est seulement un exemple pour mettre les physiciens et les biologistes sur une piste devant les responsabilités qui leur incombent. Voyez-vous, le rôle du philosophe qui questionne sauvagement tout et n’hésite devant rien ? Il peut ainsi ouvrir bien des voies. Faites donc quelque chose pour valider vos compétences au lieu de vous contenter de dénigrer les médiums et les psys ! Ce n’est qu’une fuite en avant, de dire ‘’c’est imaginaire, ou ce n’est qu’entre les deux oreilles’’. Facile à dire, mais ce n’est pas honnête. Vous le savez bien. Tout en gardant séparées conventionnellement les deux casquettes, la quête du savoir, demeure essentiellement Une. Et l’on ne peut continuer à séparer la philosophie de la science ou éclipser l’une par l’autre. Philosophe et scientifique sont appelés à travailler conjointement. Et le même chercheur accompli, un chercheur qui trouve et qui dispose d’un esprit clair, un esprit de lumière, de synthèse et de questionnement audacieux sur tout aspect du savoir (qu’il a personnellement exploré), est bien celui qui intègre avec discernement et mesure, les deux aspects Yang et Yin de son activité de recherche honorable. Il incarnera le chercheur accompli à la fois philosophe et scientifique, un chercheur qui trouve toujours de nouvelles pistes. Sans cette liberté d’esprit et cette ouverture, on est tenté de rejeter d’office, toutes les sciences humaines qui sont tout à fait empiriques et descriptives, au même titre que toutes les activités religieuses. La liberté de l’esprit de recherche, n’établit pas de barrières et ne rejette pas la fécondité de la coopération science philosophie, ni la valeur inestimable de leurs fruits escomptés en sciences humaines sociales et économiques. Une science humaine sans philosophie ni ‘rigueur éthique’ n’est qu’un tas de fausseté ou une gestion mécanique d’un agrégat de morceaux de casse-tête, mêlés aux ‘détritus’ de toutes sortes. Je peux te dire par exemple et sans exagérer, il n’y a rien de plus faux que l’histoire mise à part la comptabilité et vous savez pourquoi, peut-être même intimement ! La note positive qu’on se doit d’honorer et tout ce qu’on demande au chercheur à la fois scientifique et philosophe, consiste à demeurer lui-même, tout en permutant principes et méthodes, pour investiguer le phénomène sur un plan ou l’autre. Matérialisme de méthode, idéalisme de principe sur un plan, ou idéalisme de méthode et réalisme de principe sur le plan symétrique, comme je l’ai précisé si haut. N’empêche que par l’intégrité déontologique, scientifique ou philosophe, l’un comme l’autre, doit préciser la perspective de son discours, aussitôt qu’il s’exprime publiquement. Ceci pour éviter que le virus moral de la religion s’infiltre et puisse malhonnêtement frapper l’un avec les armes de l’autre. Si la philosophie reprend royalement sa place en se démarquant de tout spiritisme ou moralisme religieux pour se mettre main dans la main avec les sciences pratiques, il n’y aura plus de place pour une troisième autorité qui partage le terrain. Tel est le principe du laïcisme intégral qui laisse seulement à l’individu en tant que tel, le privilège de concilier personnellement et intimement les savoirs physiques et métaphysiques, pour former sa philosophie personnelle. Rien ne devrait l’empêcher non plus de former une solidarité morale élargie, mais profondément induite de tolérance et dédiée à la paix et au respect de toutes les différences affichées sur le même terrain. Vivre et laisser vivre, un pour tous et tous pour un. En tant que tels et dans cet esprit, il y a de la place, une bonne place à la vraie religion qui se contente de ce qu’elle est, comme phénomène social qui répond à un autre besoin de l’être humain qui demeure fondamentalement religieux malgré tout. En tant que tel, tout patrimoine est beau, mais ne gardons au piédestal, que celui qui repose solidement sur le respect de la recherche scientifique et de la rigueur philosophique, sans oublier le profond respect des différences en matière de religion. Une science et une philosophie qui s’abstiennent honnêtement de s’exprimer sur tout aspect empirique du sacré psychique ou émotionnel au-delà de leur autorité, sont les piliers d’une bonne maison solide. En outre elles se doivent de respecter scrupuleusement l’intégrité personnelle et intime de la perception de l’individu, en demeurant patiemment en dehors de toute polémique passionnelle, vénale ou mercantile. De tels aspects doivent incessamment être pris en considération dans la charte des droits et libertés de l’être. La religion qui se passe de récupérer ce qui ne lui appartient pas, mérite d’être profondément respectée, car nul n’est foncièrement pur et sain, s’il n’est tout à fait humble, respectueux et non ‘judgmental’, vis-à-vis de tout ce qui n’est pas ‘conforme’. La science et la philosophie authentiques n’imposent que des contraintes passives, toutefois dès qu’elles deviennent exclusives et réductionnistes, elles deviennent carrément des religions exclusives et fanatiques comme toute autre religion. Car, il n’y a pas de dogme sans jugement. Par contre, une religion qui ne voit aucun coupable ni intouchable, devient un art social de vivre, un mode de vie responsable, un mode d’expression d’amour agréable parmi tant d’autres. Mais elle ne devient ni une science ni une philosophie pour autant. Son royaume n’est pas de ce monde et elle ne doit en réclamer aucun. Si Jésus a donné l’ultime exemple, comment permettre à ces fanatiques d’assouvir l’ego humain et ses ambitions ? Aussi radicalement engagé, ce chapitre peut contribuer à illuminer beaucoup de physiciens et vrais scientifiques, chercheurs assidus, qui saisissent la rigueur implacable des lois physiques, même s’ils se trouvent déjà enlisés dans un athéisme spéculateur simpliste. Je les accueillerais de cœur joie au jury de cette thèse. Quant aux spéculateurs littéraires et philosophes qui n’ont pas de baguage universitaire en sciences physiques, s’ils ont déjà un parti pris, leurs connaissances des lois des sciences humaines ne leur viennent pas en aide pour saisir la portée du message qui suit. Car, les lois globales qu’ils connaissent sont le plus souvent des descriptions empiriques logiques et objectives des phénomènes observables et n’ont pas l’autorité des lois physiques en sciences exactes. Elles n’ont pas la grande rigueur mathématique des lois physiques qui gèrent identiquement l’atome et le système solaire, le microcosme et le macrocosme, visible et invisible, sur le même pied d’égalité! Les lois physiques ne sont pas des normes sociales et ne sont pas des codes conventionnels de la route ou de la bienséance. Les lois de la physique sont comme les piliers de cet univers, pour ainsi dire. Loin d’être de simples interprétations objectives d’un observateur intelligent. Elles ont toujours été là et s’imposent contre le gré et le raisonnement de quiconque. Je dis ceci en guise de conclusion de ce qui précède et en tant qu’introduction à la suite de ce paragraphe. C’est le pont entre la base fusionnelle solide de la science fondamentale et le champ de confrontation sans complaisance entre la science et la philosophie en tant que disciplines séparées. Pour citer un exemple, sans se laisser éblouir par son intelligence, il est facile de comprendre pourquoi Einstein est foncièrement croyant en Dieu maître de l’univers, sans nécessairement être religieux. C’est son intelligence mathématique démesurée qui lui a imposé cette réalité de Dieu, autant comme postula, que comme axiome de base, mais cela ne l’a pas amené à confondre les deux casquettes. Voilà un chercheur accompli, à la fois philosophe et scientifique. Par contre, il n’en demeure pas moins, qu’il est aussi difficile pour un spéculateur conceptuel de saisir mon message que ‘pour un éléphant de passer par le chat d’une aiguille’, peut être! Toutefois, pour n’exclure personne, j’inviterais tous les chercheurs en sciences humaines à lire mon prochain volume ‘’rendre justice à la justice’’. J’y passerai tout ce qui pourrait leur faciliter l’accès aux perspectives de cette quête, à mon sens. Je partage tout de suite mon entendement et mes vues stables de l’objectivité indépendante disponible à ce sujet. Même si dans pas mal d’expériences, le phénomène observé est influencé par l’observateur ainsi que par le moyen d’investigation, la marge d’erreur est toujours quantifiable ou estimable. Je n’utiliserais pas le relativisme comme échappatoire à l’investigation objective. Vous pouvez dire à juste titre, que je suis un double ‘Saint Thomas’ autant dans la science qu’en philosophie ! Honnêteté oblige. Une théorie sans faits est une fantaisie, mais des faits sans théorie explicative sont des faits réels et ne sont pas chaos, même s’ils paraissent ainsi. Le chaos n’existe qu’entre les deux oreilles de l’ignorant. Il n’y a aucun chaos réel dans l’univers. Les lois de gravitation universelle et de l’électromagnétisme, ont toujours contribué harmonieusement à la vie de la planète avant même que l’humanoïde en fasse une idée ou en face la moindre connaissance et théorie. Elles n’étaient absolument pas chaotiques en raison de l’ignorance humaine. Avant, comme après les découvertes humaines, l’univers est en ordre et entend le demeurer, quitte à balayer devant lui ces éphémérides ingrates et arrogantes de l’homme, s’il le faut Toutefois, la théorie scientifique n’est pas à prendre à la légère par qui que ce soit, même si elle est sujette au changement par nécessité de recherche, de plus en plus avancée. Elle résulte directement de la rigueur d’observation expérimentale objective, ainsi que la rigueur de raisonnement logique et mathématique. Elle n’est pas une opinion ni une idéologie et elle n’est pas comparable à une théorie de l’économie politique ou du phénomène psychosocial. Elle ne peut être réfutée que par une théorie plus rigoureuse sur un plan ou l’autre ou les deux à la fois. Ce n’est que le zoom qui change et permet des conclusions plus rigoureuses. Aucune religion n’est compétente en la matière, pour s’y prononcer. Dieu est omniscience, mais la religion n’est pas Dieu. Non à la fraude prétentieuse! Les saintes écritures ne sont pas des manuels scientifiques et ceux qui les connaissent par cœur ne sont ni scientifiques ni omniscients. Ce ne sont que des personnes morales. Je répète, aucune religion n’est compétente en la matière, pour s’y prononcer. Mais un religieux d’origine peut devenir scientifique en observant les contraintes passives de la science, pour faire valoir une théorie supérieure, s’il prouve sa compétence en milieux scientifique. Je me dois encore de préciser que la théorie scientifique est soutenue à la fois par l’observation objective des faits réels et manifestes, ainsi que par la rigueur du raisonnement logique et mathématique. Mais elle ne peut réclamer sa validité ultime sur le sujet de sa thèse, que par la capacité de reproduire l’expérience du phénomène en question. Si l’un de ces trois facteurs, n’est pas à l’épreuve, cette théorie sort du domaine des sciences exactes. Mais elle peut demeurer dans le champ ouvert de recherche au même titre que le reste des sciences humaines. Je vous donne un exemple. Le matérialisme méthodique et les déductions logiques et analogiques qui soutiennent la théorie de l’évolution darwinienne ne suffisent pas pour placer sa théorie parmi les sciences exactes. Elle souffre l’épreuve de reproduction expérimentale à son crédit. Notez bien que, reproduire l’approche ou le méthodisme de recherche, n’est pas, reproduire le phénomène sur lequel se prononce la théorie! La science exacte par contre, reproduit volontiers le phénomène ainsi que la mesure effective de la preuve à l’appui de la théorie. À titre d’illustration, la preuve de la proportionnalité entre le poids et la masse est à tout moment vérifiable et mesurable en tout lieu donné. Il y va de même pour la proportionnalité entre le voltage et l’amperage électrique. Ne pouvant pas reproduire le phénomène de l’évolution et la preuve tangible, on ne peut, honnêtement considérer la théorie de Darwin comme une théorie de sciences exactes. Y insister de n’importe quelle manière ne relève pas de l’esprit scientifique, mais plutôt de la polémique partisane. Aucun scientifique ne sent le besoin de défendre ou de promouvoir quoi que ce soit, à moins d’une nouvelle trouvaille dont il est l’auteur. Le scientifique laisserait volontiers toute passion aux démagogues politiciens et religieux! Pour de telles raisons comme tant d’autres, la théorie darwinienne demeure ouverte à tout questionnement d’ordre scientifique, logique et philosophique dans le vaste champ de recherche. Ceci, au même titre que toutes les autres sciences humaines, qui sont, je le dirais à haute voix, aux balbutiements de l’expertise humaine! Je dis ceci, compte tenu de la courte durée de vie de l’homme, comparée à l’âge de l’espèce. On verra plus loin, que nous sommes dans un grand cycle de renaissance et de développement, après une quasi disparition de l’espèce, qui recommença longtemps après à zéro. Voici ma thèse et ce que j’ai à dire pour le moment - Eh bien! D’où cela sort-il? On ne dirait plus que c’est le même Mustapha qui parle! Comment se peut-il qu’un moine aussi zélé consacré à la métaphysique et à la vie sainte, puisse parler en ces termes et dans cette rigueur scientifique? - C’est peut-être le secret d’Einstein et son énigme de ‘chercheur hérétique’ ou de ‘moine scientifique’. Que sais-je? Mais tout alchimiste est en soi un mélange explosif! C’est connu : ‘’Un fou + un génie = 1?’’. Qui peut le plus peut le moins. Où est le mystère? Mais je ne suis que Mustapha et sa petite voix du cœur. Restons honnête.