ÊTRE HUMAIN, CONNAIS-TOI TOI-MÊME!

Découvre-toi
et maîtrise-toi, tu maîtriseras ta destinée.
La quête suprême est LA PLEINE RÉALISATION DE SOI.
Être soi-même, croire en soi même!a
"Être ou ne pas Être. C'est ça la question" !
Apprenons à cultiver la joie et l'amour de soi pour
l'intérêt de tous
Outils et recettes
pratiques de réalisation de soi pour une vie meilleure


Ce Blog était mon éléphant! Maintenant, suis-je devenu un papillon?



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dimanche 19 septembre 2010

Processus de guérison, Processus de pardon -2-


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4- Comment s’achève et s’accomplit le processus du pardon ?
Le pardon est un processus de guérison intérieure. Il s'achève lorsqu’on perd conscience du mal et de la victimisation, lorsqu'on n'y pense plus consciemment et lorsque le souvenir ne fait plus mal.
À partir des petites gouttes de pluie, se forment les ruisseaux. À partir des petits succès des pardons les moins difficiles se formera l'expertise qui parviendra à pardonner même l'impardonnable, à l'aide de l'inspiration divine.
Le pardon d'autrui aidera chacun à se concilier avec soi-même et avec la vie et ses injustices. Cette conciliation avec la vie est en fait une conciliation avec Dieu qui a permis toutes les bêtises de nos délinquants. Dieu l’accepte pourvu que nos délinquants apprennent par l'erreur et tôt ou tard renoncent aux tentations du mal. De toute façon ce jeu du mal, nous l'avons inventé nous-mêmes, tous ensemble.
Idéalement cette conciliation intérieure s'étendra avec l'âme de l'intimé, l'adversaire ou l'ennemi, au nom du Très Haut son créateur et le mien. Au nom du petit brin sacré que Dieu a placé en son âme je le pardonne et je l’aime pareil. Il n'y a que l'amour qui répare le mal. Lorsqu'on atteindra l'humilité du non jugement et qu'on ne voit plus de coupable mais de simples responsables débiteurs, on est au bord de la guérison définitive. Dieu s'occupera de la conciliation finale des âmes.
Il ne s'agit pas d'ambitionner à la conciliation formelle et temporelle. Elle relève le plus souvent de l'auto duperie ou trahison de soi et du simple bon sens. Il faut se contenter de faire la paix en actes et en intention profonde et s'interdire tout sentiment dur, toute projection et toute pensée négative envers l'autre. C’est là tout juste, la moindre petite contribution qui nous est demandée.
La sagesse infinie nous suggère de dire merci à celui qui nous a vacciné même si c'était dur comme leçon de la vie. À chaque fois qu'on se rappelle on transcende notre interprétation pour lui dire sincèrement merci. Je veux dire intérieurement. Ce n'est pas pour gonfler son ego ni le mien.
À force de remercier on sentira la gratitude et même l'amour pour lui. Il suffit de se rappeler 1000 et une choses pour lesquelles on pourrait dire merci à cet êtres humains pour que la guérison soit faite et l'amour rétabli. Il ne s’agit pas d’un mantra Non Stop : merci, merci, merci … pour rien !
Quant à la conciliation totale, prudence ! Si à la longue la vie a fait sa part, et l'ex-ennemi ou bourreau est devenu défenseur ou serviteur, c'est tant mieux. Il faut s'ouvrir au miracle et l’espérer au point de voir les ‘ennemis’ comme de futurs voisins au paradis, ou de simples convives d'honneur au gala du Roi. Toutefois, il ne faut pas brûler les étapes et faire la conciliation par soi même. Le retour à l'amour n'est pas nécessairement possible en cette vie ci.

5- Comment pardonner l'impardonnable ?
Il faudrait aspirer à comprendre un jour que dans l'absolu, il n'y a vraiment rien à pardonner ! Ce drame cosmique de la vie constitue une école d'apprentissage par l'absurde comme par l'inspiration divine. Nos âmes sont toutes consentantes à ce jeu de théâtre des marionnettes quel que soit sa douleur, pourvue qu'on aboutisse à saisir et absorber la sagesse infinie de Dieu. (Je suis un esprit qui manipule cette marionnette de mon corps dans le théâtre de la vie)
Un criminel dans une pièce de théâtre n'est pas en fait si coupable et cruel que ça. Une prostituée traîtresse et malhonnête au cinéma, n'est en réalité pas du tout si abjecte et horrible qu'on l'aperçoit. Lorsque je quitte la scène du théâtre de la société, je reprends mon identité réelle pour dormir tranquillement dans ma conscience divine comme un enfant de Dieu innocent pur et sain. … mes frères et soeurs aussi, quel que soit l'horreur de l’épisode théâtral qu'on a joué ensemble !
Bref l'imparfait que nous sommes se doit de renoncer à juger l'imparfait qui est en face. Au lieu de regarder nos défauts évidents chez l'autre, choisissons d'observer nos qualités potentielles dans son miroir que Dieu a fait pour nous. Tenons y, malgré que tout le monde n'est pas à ce niveau de conscience et ce degré d'abstraction.
Incapable de pardonner, l’humain refuse de l’admettre, au lieu de faire appel à l’aide…
Sur le plan pratico pratiques, comment pardonner et pratiquer le processus du pardon ?
D'abord c'est en sachant que c'est notre fonction principale dans cette vie et notre devoir numéro un devant Dieu. Pourquoi ? Parce que sans pardon il n'y a pas de paix, et sans paix il n'y a pas d'amour, et sans amour il n'y a pas de joie. La fonction du pardon est par voie de conséquence la fonction même du bonheur, ou du moins d'apprentissage du bonheur.
Il y a plusieurs éléments d’éthique et de logique qui contribuent à cette libération de pardonner, afin de savourer l’amnistie et retrouver la paix intérieure. Le plus simple est de savoir que le mal ne répare pas le mal ; il le rend pire. Voici un extrait de mon 3ème livre :

1- Savoir se mettre dans la peau de l’autre en se disant : si j’étais à sa place, dans ses conditions avec sa mentalité et son niveau de conscience, j’aurais certainement fait la même erreur et pire encore. Mais je souhaiterais quand même être compris et pardonné.
2- Savoir que je me suis vraisemblablement attiré la situation à moi-même. C’est comme une dette karmique qui est venue me blesser. Un huissier qui frappa à ma porte !
Un acte de justice, n’est pas toujours agréable, mais l’exécutif ou le ‘bourreau’ n’est pas vraiment haïssable s’il fait son ‘boulot’. En toute honnêteté. C’est comme ça.
3- Savoir que toutes les apparences sont trompeuses. Sensible à la douleur et à l’apparente injustice, le blessé ne peut être objectif. Il lui semble toujours que l’intimé ou le bourreau a vraiment exagéré la dose. ‘Il me fait mal cet abruti, c’est cruel et méchant’. Mais il n’est probablement pas tout à fait un démon. Il n’est pas une bête satanique qui mérite de ‘périr en enfer’ !
Une fois le pire est passé, songer à le pardonner à 100% au saint nom de Dieu son créateur.
4- Savoir que haïr, c’est tuer! C’est littéralement pousser quelqu’un ‘en enfer’.
Qui c’est qui n’a jamais fait une grave erreur, et qui c’est qui ne souhaiterait pas être pardonné? J’ai droit à la justice divine pour récupérer, mais je ne souhaite à personne de ‘périr en enfer’. Car l’enfant du miséricordieux est censé être miséricordieux. Je le suis et je l’assume.
Notez bien que la justice divine, n’a rien à voir avec le principe vengeur ‘’œil pour œil, dent pour dent’’, même si c’est écrit dans la Bible !
5- Savoir que le plus grand mérite aux yeux du Très Haut, c’est l’humilité de pardonner l’impardonnable, et même d’aimer son ennemi ! Je n’en dirai pas plus pour l’instant. Cela débouche sur un autre niveau de difficulté.

Le plus simple bon sens suffit en me rappelant que l'imparfait (que je suis) doit humblement renoncer à juger l'imparfait qui est en face. L’insensé se permet même de juger Dieu.
Le sage s’en remet à Dieu et lui confie tous les dossiers du passé et même les projet de justice avenir.
Le vrai croyant est celui soumis à Dieu désirant seulement sa satisfaction par-dessus tout.
Il ne veut plus rien régler seul par soi même. Il vit d’espérance et de confiance. Il vit d'amour et de foi, sans aucun fardeau ni contentieux. Il ne traîne pas les fardeaux du vieil homme derrière lui.

Processus de guérison, Processus de pardon -1-


Dans la quête du bonheur s'inscrit l'objectif de la paix intérieure. Il est très salutaire d'acheter la paix à tout prix. C'est-à-dire renoncer à toute espèce de violence active ou passive. Car il y a bien des violences passives qui peuvent torturer autrui et créer des problèmes de conscience. Comme il y a des violences passives envers soi par obsession de vengeance et d'auto justice. C'est un fardeau qui à la longue écrasera son porteur.
Je vous invite à examiner cette problématique de ‘haut en bas’. C’est à dire depuis le plan métaphysique ou philosophique absolu, jusqu’au plan relatif et pratico pratique.
1) Qu'est-ce que le pardon ?
2) Y a-t-il des choses vraiment impardonnables ?
3) Est-ce que c’est sage de pardonner sans oublier ?
5) Comment s’achève le processus du pardon ?
6) Comment pardonner l'impardonnable ?

1- Pardonner s’est donner par et donner pour. Donner c'est vraiment donner sans condition ni termes d’échange. C'est faire profiter sans mérite nécessaire. Ce n'est pas une transaction !
En tout être humain se trouve l'ombre et la lumière. Il y a le petit moi ou l'ego et le Grand moi ou l'âme qui est le brin sacré de l'être. C'est-à-dire son côté Divin. Et la vie, c'est une école d'apprentissage par l'erreur comme par l'inspiration. L'être humain est fondamentalement bon mais le conditionnement de la société le corrompt à la longue.
Ce sont les blessures du passé qui empêchent l'individu d’apprendre plutôt par inspiration. Tu n'as plus alors, que l'alternative d'apprendre par l'erreur, par la bêtise ou même par la violence !
Pardonner le mal, la bêtise ou l'injustice, consiste à donner la grâce par pur amour de ce brin sacré que Dieu a placé dans l'intimé. C’est abolir un compte et effacer une dette morale ou matérielle. C'est libérer l'autre autant du fardeau de la culpabilité que de la peur du châtiment.
Pardonner c’est donner une chance pour régénérer l'espérance et faciliter le salut. Mais, étant donné que nous sommes tous connectés, donner c’est recevoir. Car il faut donner pour recevoir, et nul ne peut recevoir que s'il a donné. Mon robinet ne peut recevoir de l'eau fraîche en amont qu’en donnant ce qu'il contient en aval. Et tout ce qu'on donne, c'est à soi-même qu’il est donné, car nul ne peut endetter l'univers.
Pardonner c’est guérir la relation, ou assainir le rapport avec ce à quoi on a fait le deuil.
Pardonner n'est pas un compromis pour reprendre la relation avec des patterns mieux déguisés par la pensée magique qui s’attend à un miracle. Il ne faut pas se leurrer soi-même ni tromper autrui. On n'a pas besoin d'être vacciné plus d'une fois contre le choléra !
Grand merci et bonne chance. Façon de parler pour abréger le discours.

2- Y a-t-il des choses vraiment impardonnables ?
Pour l'être humain avec son ego, il n y'a rien de pardonnable. S'il y a un mal il y a nécessairement un coupable. Et la loi du talion réclame vengeance, même si la vengeance ne rapporte rien à la victime !
Pour les moins égoïstes qui n'arrivent pas à épouser la sagesse supérieure, la majorité des bêtises sont pardonnables sauf les plus graves comme celle de faire le mal par plaisir belliqueux, par orgueil ou par vanité. Qui pourra pardonner ces crimes impardonnables ?
Certainement pas l'être humain, surtout s'il les a subis lui même. Mais la sagesse infinie nous suggère de ne point juger par soi-même. Parce que l'humain ne peut juger que selon son interprétation des perceptions factuelles et selon son code des valeurs temporelles. Or toute les perceptions et les apparences sont trompeuses. L'eau d'Évian semble vraiment amère dans la bouche d'un fiévreux. N’est ce pas ?
Pour cette raison la sagesse nous incite à déposer le fardeau au pied de la justice divine. Et faire confiance totale à son verdict. Car dans son esprit de Sainte justice, tout le monde sortira gagnant. Autant la victime que le coupable, tôt ou tard ils gagneront tous quelque chose ; ne serait-ce que la bonne leçon de vie. Rien n’arrive pour rien et tout peut être récupéré pour le bien. Ne pas pardonner s’est cumuler des dossiers négatifs, des contentieux et des voeux de vengeance à régler par soi-même un jour ou l'autre, au pire aller devant Dieu lors du ‘ jugement dernier’ !
Or ce lourd fardeau nous charge de négativité et nous démagnétise au point de perdre la chance et la joie de vivre. L'obstination de régler un jour ces comptes du passé, anéantit toute paix intérieure, et écrase l’insensé sous le fardeau du mal. Ne pas pardonner c’est nourrir les violences passives en simulant des combats vengeurs consciemment ou inconsciemment, en veille ou en sommeil !
Dormira tranquille celui qui confie toutes les peines du passé et soucis présents à son créateur vivant conscient de tout ce qui fut.
L'on pourrait pardonner par pur égoïsme pour sa propre guérison, pour faire de la place à l'énergie de paix de joie et d'amour.
Si l'on ne pardonne que celui qui a mérité la grâce à nos yeux, quel est nôtres mérite ? Psychologiquement, plus on refuse de pardonner, plus sévère on devient envers soi-même. D'ailleurs on constate bien qu’il est plus difficile de pardonner à soi-même que de pardonner aux autres. Comme il est plus difficile de pardonner aux plus proches qui nous connaissent que de pardonner aux passants et aux inconnus. (Nul ne peut haïr tant s'il n'a aimé autant)
Pourquoi donc s’empester la vie par la sévérité envers autrui, si automatiquement on devient plus durs et plus sévère envers soi-même ?

3- Est-ce que c’est sage de pardonner sans oublier ?
L’être humain n'a pas grande sagesse et par soi même ne sait vraiment pas oublier même ce qu'il a pardonné. Parce que son pardon se limite souvent à l'armistice, au cesser le feu. Dès qu'il a déposé les armes il pense qu'il a déjà pardonné.
Dès qu'il a prononcé verbalement le pardon, c’est fait. Il se donne même l'honneur d'avoir généreusement pardonné à celui qui ne le mérite pas vraiment!
La blessure demeure et sera rouverte et charcutée à chaque fois qu'on se rappelle et l'on simule le scénario à nouveau. Le pardon mental est menteur et superficiel. Nul n’est guéri du ressentiment que celui qui a oublié.
Le pardon est à la fois spirituel émotionnel et sentimental. Le pardon est inconditionnel où il ne l'est pas du tout. L'intelligence de l'ego insiste sur la nécessité de ne pas oublier pour que cela ne se reproduise pas une deuxième fois. Pour rester aux aguets, pressentir le coup et l'esquiver. Or par cela mêmes il nourrit l'énergie de peur et projette le mal pour l'attirer à soi. Voyez-vous le piège ? En réalité, ce qui est fait est fait, l'on est déjà vacciné. On a déjà développé des anticorps pour l’éliminer s'il refait surface. On doit donc faire confiance à la vie, et rejeter la méfiance de l'ego.
Ce n'est que par la confiance à la vie dans sa juste sagesse et par l’appel à l’aide pour oublier le mal, que l'on puisse être libéré totalement. Avec l’aide de Dieu on verra même le mal transformé en bien ! Donner le salut c’est la façon de le recevoir pour soi-même et pour l'intérêt de tous.

La suite au prochain article