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dimanche 19 septembre 2010

Processus de guérison, Processus de pardon -2-


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4- Comment s’achève et s’accomplit le processus du pardon ?
Le pardon est un processus de guérison intérieure. Il s'achève lorsqu’on perd conscience du mal et de la victimisation, lorsqu'on n'y pense plus consciemment et lorsque le souvenir ne fait plus mal.
À partir des petites gouttes de pluie, se forment les ruisseaux. À partir des petits succès des pardons les moins difficiles se formera l'expertise qui parviendra à pardonner même l'impardonnable, à l'aide de l'inspiration divine.
Le pardon d'autrui aidera chacun à se concilier avec soi-même et avec la vie et ses injustices. Cette conciliation avec la vie est en fait une conciliation avec Dieu qui a permis toutes les bêtises de nos délinquants. Dieu l’accepte pourvu que nos délinquants apprennent par l'erreur et tôt ou tard renoncent aux tentations du mal. De toute façon ce jeu du mal, nous l'avons inventé nous-mêmes, tous ensemble.
Idéalement cette conciliation intérieure s'étendra avec l'âme de l'intimé, l'adversaire ou l'ennemi, au nom du Très Haut son créateur et le mien. Au nom du petit brin sacré que Dieu a placé en son âme je le pardonne et je l’aime pareil. Il n'y a que l'amour qui répare le mal. Lorsqu'on atteindra l'humilité du non jugement et qu'on ne voit plus de coupable mais de simples responsables débiteurs, on est au bord de la guérison définitive. Dieu s'occupera de la conciliation finale des âmes.
Il ne s'agit pas d'ambitionner à la conciliation formelle et temporelle. Elle relève le plus souvent de l'auto duperie ou trahison de soi et du simple bon sens. Il faut se contenter de faire la paix en actes et en intention profonde et s'interdire tout sentiment dur, toute projection et toute pensée négative envers l'autre. C’est là tout juste, la moindre petite contribution qui nous est demandée.
La sagesse infinie nous suggère de dire merci à celui qui nous a vacciné même si c'était dur comme leçon de la vie. À chaque fois qu'on se rappelle on transcende notre interprétation pour lui dire sincèrement merci. Je veux dire intérieurement. Ce n'est pas pour gonfler son ego ni le mien.
À force de remercier on sentira la gratitude et même l'amour pour lui. Il suffit de se rappeler 1000 et une choses pour lesquelles on pourrait dire merci à cet êtres humains pour que la guérison soit faite et l'amour rétabli. Il ne s’agit pas d’un mantra Non Stop : merci, merci, merci … pour rien !
Quant à la conciliation totale, prudence ! Si à la longue la vie a fait sa part, et l'ex-ennemi ou bourreau est devenu défenseur ou serviteur, c'est tant mieux. Il faut s'ouvrir au miracle et l’espérer au point de voir les ‘ennemis’ comme de futurs voisins au paradis, ou de simples convives d'honneur au gala du Roi. Toutefois, il ne faut pas brûler les étapes et faire la conciliation par soi même. Le retour à l'amour n'est pas nécessairement possible en cette vie ci.

5- Comment pardonner l'impardonnable ?
Il faudrait aspirer à comprendre un jour que dans l'absolu, il n'y a vraiment rien à pardonner ! Ce drame cosmique de la vie constitue une école d'apprentissage par l'absurde comme par l'inspiration divine. Nos âmes sont toutes consentantes à ce jeu de théâtre des marionnettes quel que soit sa douleur, pourvue qu'on aboutisse à saisir et absorber la sagesse infinie de Dieu. (Je suis un esprit qui manipule cette marionnette de mon corps dans le théâtre de la vie)
Un criminel dans une pièce de théâtre n'est pas en fait si coupable et cruel que ça. Une prostituée traîtresse et malhonnête au cinéma, n'est en réalité pas du tout si abjecte et horrible qu'on l'aperçoit. Lorsque je quitte la scène du théâtre de la société, je reprends mon identité réelle pour dormir tranquillement dans ma conscience divine comme un enfant de Dieu innocent pur et sain. … mes frères et soeurs aussi, quel que soit l'horreur de l’épisode théâtral qu'on a joué ensemble !
Bref l'imparfait que nous sommes se doit de renoncer à juger l'imparfait qui est en face. Au lieu de regarder nos défauts évidents chez l'autre, choisissons d'observer nos qualités potentielles dans son miroir que Dieu a fait pour nous. Tenons y, malgré que tout le monde n'est pas à ce niveau de conscience et ce degré d'abstraction.
Incapable de pardonner, l’humain refuse de l’admettre, au lieu de faire appel à l’aide…
Sur le plan pratico pratiques, comment pardonner et pratiquer le processus du pardon ?
D'abord c'est en sachant que c'est notre fonction principale dans cette vie et notre devoir numéro un devant Dieu. Pourquoi ? Parce que sans pardon il n'y a pas de paix, et sans paix il n'y a pas d'amour, et sans amour il n'y a pas de joie. La fonction du pardon est par voie de conséquence la fonction même du bonheur, ou du moins d'apprentissage du bonheur.
Il y a plusieurs éléments d’éthique et de logique qui contribuent à cette libération de pardonner, afin de savourer l’amnistie et retrouver la paix intérieure. Le plus simple est de savoir que le mal ne répare pas le mal ; il le rend pire. Voici un extrait de mon 3ème livre :

1- Savoir se mettre dans la peau de l’autre en se disant : si j’étais à sa place, dans ses conditions avec sa mentalité et son niveau de conscience, j’aurais certainement fait la même erreur et pire encore. Mais je souhaiterais quand même être compris et pardonné.
2- Savoir que je me suis vraisemblablement attiré la situation à moi-même. C’est comme une dette karmique qui est venue me blesser. Un huissier qui frappa à ma porte !
Un acte de justice, n’est pas toujours agréable, mais l’exécutif ou le ‘bourreau’ n’est pas vraiment haïssable s’il fait son ‘boulot’. En toute honnêteté. C’est comme ça.
3- Savoir que toutes les apparences sont trompeuses. Sensible à la douleur et à l’apparente injustice, le blessé ne peut être objectif. Il lui semble toujours que l’intimé ou le bourreau a vraiment exagéré la dose. ‘Il me fait mal cet abruti, c’est cruel et méchant’. Mais il n’est probablement pas tout à fait un démon. Il n’est pas une bête satanique qui mérite de ‘périr en enfer’ !
Une fois le pire est passé, songer à le pardonner à 100% au saint nom de Dieu son créateur.
4- Savoir que haïr, c’est tuer! C’est littéralement pousser quelqu’un ‘en enfer’.
Qui c’est qui n’a jamais fait une grave erreur, et qui c’est qui ne souhaiterait pas être pardonné? J’ai droit à la justice divine pour récupérer, mais je ne souhaite à personne de ‘périr en enfer’. Car l’enfant du miséricordieux est censé être miséricordieux. Je le suis et je l’assume.
Notez bien que la justice divine, n’a rien à voir avec le principe vengeur ‘’œil pour œil, dent pour dent’’, même si c’est écrit dans la Bible !
5- Savoir que le plus grand mérite aux yeux du Très Haut, c’est l’humilité de pardonner l’impardonnable, et même d’aimer son ennemi ! Je n’en dirai pas plus pour l’instant. Cela débouche sur un autre niveau de difficulté.

Le plus simple bon sens suffit en me rappelant que l'imparfait (que je suis) doit humblement renoncer à juger l'imparfait qui est en face. L’insensé se permet même de juger Dieu.
Le sage s’en remet à Dieu et lui confie tous les dossiers du passé et même les projet de justice avenir.
Le vrai croyant est celui soumis à Dieu désirant seulement sa satisfaction par-dessus tout.
Il ne veut plus rien régler seul par soi même. Il vit d’espérance et de confiance. Il vit d'amour et de foi, sans aucun fardeau ni contentieux. Il ne traîne pas les fardeaux du vieil homme derrière lui.

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