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samedi 21 septembre 2013

NOUVELLE TAXONOMIE A LA BASE DES COMPETENCES

La taxonomie de Bloom se base sur l'analyse des connaissances et des savoirs pour échafauder différents niveaux de compétence. À la base, on distingue les connaissances déclaratives, les connaissances procédurales et les connaissances conditionnelles qui constituent la charpente des différentes compétences en savoirs disciplinaires, savoir-faire, savoir-être et savoir-vivre, décider, créer et partager. Sur l'échelle de Bloom, on distingue six niveaux : mémorisation, compréhension, application, analyse, synthèse et au plus haut niveau l'évaluation.

En 2001 la taxonomie de Bloom a été révisée et approfondie par Anderson et Krathwohl qui ont étayé à bon escient le niveau création intégrant l’activité de synthèse qui est en soi une semi-création. Le niveau création se situe au-dessus même du niveau évaluation. Parce que le plus haut niveau de compétence requis et actuellement recherché est l'ingéniosité devant les situations ‘’impossibles’’ et l'innovation continue. La créativité caractéristique de la race humaine est revenue à l'ordre du jour.

Anderson et Krathwohl ont également constaté deux sources de confusion dans la compréhension de la taxonomie de Bloom. La première est au niveau des connaissances déclaratives qu'il vaudrait mieux clairement scinder en connaissances factuelles et connaissances conceptuelles pour un usage judicieux en éducation. La deuxième est au niveau des connaissances conditionnelles qui, prises au sens strict ne sont que des connaissances procédurales avancées. Mais, prises au sens large elles embrassent tout ce qui est connaissance métacognitives. C'est-à-dire prise de conscience de ses propres processus d'apprentissage et stratégies de construction/ déconstruction. Ce niveau de connaissance est tellement important qu'on devrait l'établir comme le niveau de connaissance le plus avancé. Cela rejoint la sagesse antique qui dit: êtres humains ‘’connaît-toi toi-même tu découvriras l'Univers et les Dieux’’.

Voici donc le tableau de synthèse des cinq niveaux de connaissance en vertical et des six niveaux de compétence en horizontal, quel que proposé par Anderson et Krathwohl comme une refonte de la taxonomie de Bloom. (Figure ci-dessus)

La créativité fait appel aux stratégies métacognitives qui sont au-delà même des connaissances procédurales et conditionnelles. De quoi s'agit-il ? La métacognition n’est pas une vague et globale connaissance de soi. C’est une prise de conscience de ses processus cognitifs et une bonne compréhension de son activité intellectuelle et psychique. Mais, plus encore, elle implique un décodage de sa propre stratégie cognitive et ses différentes tactiques d'observation, d'action, de déconstruction et reconstruction mentale et sensorielle.

Avec cette nouvelle vision de la taxonomie, le cognitivisme constructiviste et socioconstructiviste reprend ainsi le leadership des pédagogies d'apprentissage en ciblant la créativité comme ultime compétence à tous les niveaux des activités humaines à commencer par l'enseignement et l'apprentissage.

La motivation étant à la base de tout apprentissage, un enseignant compétent est d'abord celui qui est passionné pour sa discipline et son expertise, mais aussi celui qui sait transmettre sa passion à son entourage. Transmettre sa passion n'est pas seulement une habileté affective ou émotionnelle ; il faut maitriser cette finesse sur le plan métacognitif. Un enseignant qui se connaît bien sait décoder ses propres stratégies cognitives et identifier ses alternatives d'approche dans différentes situations. Transmettre intelligemment sa passion pour sa matière ou son expertise à des apprenants consiste d'abord à dévoiler sa propre stratégie de raisonnement et partager les différentes approches et techniques possibles. Il faut surtout démontrer que ça marche et que c'est le plus souvent une stratégie gagnante. Pour cela, il faut préalablement s'auto-observer, se comprendre et mesurer soi-même sa propre efficacité devant différentes situations. Connaître ses propres compétences situationnelles constitue la base de sa réussite éducative.

Les enseignants qui ont appris les différentes techniques métacognitives, que ce soit à travers la programmation neurolinguistique/PNL ou d'autres analyses cognitivistes, deviennent doublement compétents. Non seulement ils se connaissent mieux pour bien transmettre leur passion et leur stratégie de maitre, mais ils découvrent une énorme facilité à repérer et décoder les stratégies des plus brillants dans le groupe.

Si le constructivisme aide chacun à 'performer' et à se dépasser lui-même, le socioconstructivisme dévoile la stratégie de développement des compétences collectives. Pourquoi donc ne pas utiliser ce levier pour partager les stratégies gagnantes dans l'apprentissage et multiplier le succès? Malgré les différences de styles d’apprentissage et leurs richesses, la modélisation s’avère une stratégie gagnante à toute épreuve. Pourquoi réinventer la roue pour chacun alors qu’on peut emprunter le plus court chemin pour tous ? Cela peut se faire directement ou indirectement. On peut, à temps utile, questionner patiemment l’élève sur son mode de raisonnement, sa stratégie et sa démarche et ainsi faire d'une pierre deux coups : dévoiler la bonne pratique inspirante et cultiver la métacognition chez les apprenants. À d'autres moments, la formation par les pairs est bien préférable. Parce qu’enseigner est toujours la meilleure façon d'apprendre. Il suffit de guider l'apprenant tuteur à partager seulement sa stratégie et sa démarche avec son collègue pour que les deux apprennent à mieux apprendre et démontrer des résultats parfois surprenants.

Les enseignants praticiens de la PNL sont eux-mêmes surpris de la performance de leurs apprenants et sont très fiers d'avoir enfin trouvé la stratégie qui marche. Une stratégie à la fois motivante, valorisante et doublement efficace, autant du point de vue performance scolaire que du point de vue solidarité et esprit d’équipe. Permettez-moi donc de vous recommander les techniques métacognitives constructivistes et socioconstructivistes de modélisation de la réussite et de multiplication du succès. La PNL n'est pas la seule technique métacognitive qui a fait ses preuves.

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