ÊTRE HUMAIN, CONNAIS-TOI TOI-MÊME!

Découvre-toi
et maîtrise-toi, tu maîtriseras ta destinée.
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jeudi 18 septembre 2014

MANAGEMENT POSITIF, REALISME OU UTOPIE ? SE LIBERER DU CONNU !

Leadership catalyseur, management positif, vulnérabilité, transparence et maîtrise de soi. Quelle vogue et quelle aventure ! Il parait que l’homme est à nouveau fondamentalement bon et qu’il faudra lui faire confiance. La sagesse pragmatique engagée pointe encore une fois sur la vertu et ose même la proposer comme stratégie alternative des affaires dans un monde visiblement décadent ou plutôt à la dérive. D’éminents chercheurs y reviennent avec ardeur et conviction déconcertantes. J’en citerais volontiers, Kim Caméron de l’University of Michigan, Richard Rumelt du London School of Economics ou encore les fameux Daniel Goleman père de l’intelligence émotionnelle et Martin Seligman père de la psychologie positive.

Il faut dire toutefois, qu’une certaine soif intrinsèque de vérité qui transcende les jeux du pouvoir, de l’avoir et du paraitre est nécessaire pour aspirer sérieusement à cela et y croire. Je dirais même qu’une quête existentielle profonde est nécessaire pour choisir délibérément l’alternative de sincérité, de vulnérabilité, transparence et authenticité et tenir à la réalisation de soi à même le micmac de la dynamique organisationnelle actuelle. Quelle ambition !

Le terme vulnérabilité fait appel à la transparence qui est un acte de courage et d'honnêteté permettant de développer intérieurement le « pouvoir de » à la place du « pouvoir sur » (Simone Landry /UQAM).

En Management, qui dit pouvoir dit contrôle, mais le terme contrôle en anglais veut simplement dire maîtrise et pas nécessairement domination et manipulation ! Voyez-vous ? Le manager classique est le plus souvent dirigiste et dans cet esprit, la bonne stratégie relève du « pouvoir sur » qui vise carrément la manipulation tout à fait ANTINOMIQUE avec la transparence et la vulnérabilité. Il faut le dire. C'est le secret, l'imprévisibilité et l'obscurantisme qui font marcher les choses et maintiennent ce pouvoir de stresser l'entourage suffisamment pour obtenir ce qu'on veut et, vite ! Attention, ce n’est pas une mince affaire de changer radicalement de logique et de renverser la vapeur. Ce n’est pas un jeu anodin et l’on ne joue pas impunément avec le feu ni la très haute tension. C’est par obligation morale que j’évoque l’autre côté de la médaille et, loin de moi de vous décourager devant un impératif générationnel qui voit le jour en occident où l’humanité passe à un autre niveau de conscience.

Le pouvoir de la vulnérabilité et de la sincérité est bien au contraire le pouvoir de la transparence qui mène au contrôle de soi, à la maîtrise de soi et à la confiance en soi. Il fait appel à la CONFIANCE dans son entourage qui répondra avec plus de confiance, source de connexion intime, d’engagement et « de pouvoir de » réaliser ensemble et se réaliser.

Le pouvoir de la vulnérabilité, de la transparence et de l’authenticité est devenu une habileté du leadership positif et catalyseur qui réussira à engager les gens et mobiliser les organisations d’avant-garde pour embrasser le vœu de la Génération Y et de ces citoyens intelligents libres et égaux. Des citoyens du monde qui aiment collaborer, s’entraider et se respecter tout en jouant ensemble à concevoir, co-créer et innover.

Ça paraît beau et simple, mais ce n’est pas facile. En faisant le lien entre vulnérabilité, transparence et sincérité on fini,t par comprendre parfaitement l'empathie et l'authenticité. Toutefois, décortiquer un concept mental facilite seulement l’effort d’en parler. Il s’agit ici de tout un principe d’intelligence émotionnelle à mettre en pratique pour l’apprendre. L’on ne pourra être empathique et authentique qu'en pratiquant longtemps et régulièrement cet acte de courage dans la sincérité, la transparence et la vulnérabilité.  La sincérité n’est pas chose facile dans un monde individualisé égocentrique, un monde du paraitre de l’avoir et du pouvoir à tout prix. Il est déjà trop difficile de jouer à cette carte entre amis et collègues de même niveau dans ce monde cloisonné et hiérarchique. Essayez-le et vous verrez. Quant à vouloir en faire un principe de management RH, c’est une autre paire de manches. Mais, en a-t-on encore le choix devant l’embarras et la médiocrité des vieilles méthodes ?

On est bien tenté d’essayer autre chose, même une logique inverse. On voudrait bien sincèrement changer d’approche, mais si l'on est déjà asservi au jeu des agendas cachés qui nous sollicitent d’en haut, il faudra un double courage pour s'en tirer de la gamique sans perdre des plumes. Pour jouer safe, il faudra d’abord réussir l’épreuve en pratiquant l’approche sur soi, chez soi et dans son cercle immédiat pour ensuite parvenir à persuader ces ‘supermen’ d’en haut d'une tout autre stratégie de pouvoir. Gagner la confiance en faisant confiance, tout en stimulant et célébrant l'excellence de nos meilleurs acteurs est toute une philosophie du vivre ensemble et une stratégie diamétralement opposée. Il ne suffit pas des vœux pieux pour se libérer du connu.

De toute évidence, il n’est tout de même pas facile de transformer l’atmosphère classique d’un champ de ‘manigances’ et de manip en une biosphère d’entraide, symbiose et joyeuse compétition empreinte de bienveillance. A moins que cette révolution émane directement du top leadership, il n’y aura probablement que les chiffres estimatifs des coûts directs et indirects actuellement encourus sous l’effet des vielles pratiques qui mèneront éventuellement la haute direction à lâcher prise et vous accorder le bénéfice du doute pour un changement incertain dont vous serez les seuls garants. Soyez persuasifs.

La sagesse pragmatique engagée nous avertit qu’on risque bien de se faire des ennemis et même d’y laisser ‘sa peau’ en optant ouvertement pour la sincérité et l’authenticité. Même si la haute direction est d’accord, la résistance au changement de certains gestionnaires vous donnera du fil à retordre. Ne leur donnez pas des armes contre vous. Agissez avec prudence, mesure et parcimonie.

Une fois cette ‘bataille’ gagnée, on est prêt à se remettre ouvertement en question pour redevenir soi-même et commencez à pratiquer publiquement l'acte de courage dans la sincérité, la transparence et la vulnérabilité, même si cela est carrément à contre-courant et contre le bon sens traditionnel. Cette pratique du lâcher prise courageux et déterminé aura des retombées profondes et transformatrices à moyen terme. Rendu à ce stade, on pourrait sérieusement escompter l'engagement, la fidélité et le dévouement de son personnel et en faire le créneau d'une culture d'entreprise qui vibre au diapason de l'heure juste et des aspirations des nouvelles générations.

Le chemin est long mais attention ! On ne peut longtemps cohabiter avec les acteurs rigides qui résistent à ce changement et souhaitent encore revenir à la vielle stratégie du « pouvoir sur », le pouvoir manipulateur de visées égoïstes et pernicieuses. Il faudra graduellement se débarrasser de ces agents négatifs et abandonner l’ambition de les convertir. Car nul n’est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. C’est n’est que peine perdue.

Autrement dit, durant cette période de transition, on n’a pas le choix de jouer habilement sur deux cordes : transparence et authenticité avec les jeunes et les gens honnêtes et engagés dans cette voie de sagesse et vertu, mais prudence et déception avec les acteurs récalcitrants qui cachent leur intentisons et déguisent leur vulnérabilité par obsession de pouvoir manipulateur. Il faut savoir comment les exclure en douceur en utilisant leurs propres forces contre eux. Ce ne sera pas une partie de plaisir. Sachez-le.

Cette période de transition est un mal nécessaire pour un plus grand bien. Une période de gestation et de renaissance d’une nouvelle philosophie d’affaires et stratégie d’engagement sociétal confortant le développement authentique de la clientèle interne et externe. Beau défi, belle aventure !

Ceci est un warninig à la naiveté en écho au message et aux recherches de Brene-Brown research professor at the University of Houston 

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